jeudi 20 août 2015

Audrey Hepburn: Portraits of an Icon


Il était temps pour ce blog placé sous le signe de la féminité de parler de femme !

La National Portrait Gallery de Londres propose une exposition présentant 80 photographies de l’incontournable actrice  Audrey Hepburn : Portraits of an Icon.

Les photos, en grande majorité en noir et blanc, retracent la vie de l’actrice sous l’œil des grands photographes de son temps : Richard Avedon, Cecil Beaton, Bert Hardy et tant d’autres !

Nous la voyons enfant et adolescente lors de ses cours de danse classique (elle voulait être ballerine, mais elle était trop grande). Jeune femme dansant dans des musicals (ses premiers « jobs »). Puis actrice et égérie de Givenchy: photos prises pendant les tournages ou encore avec ses partenaires à l’écran. L’expo se termine par un mur recouvert de toutes les Unes des magazines qu’elle a fait (magazines de tous les continents !) ainsi que par des photos des missions avec l’UNICEF, organisation dont elle a été l’ambassadrice.

Je vous en montre quelques-unes (choix très difficile).
Bert Hardy, 1950 (Pub)
Angus McBean, 1950 (Pub)
Bud Fraker, (Film Sabrina)
Antony Beauchamp, 1955
Douglas Kirkland, en Givenchy, 1966
(Film How to steal a Million)
Steven Meisel, 1991
 

J’ai aimé :
-L’exposition est très intéressante et montre bien l’icône qu’Audrey Hepburn était et surtout qu’elle est toujours. Sa superbe silhouette et son style sont intemporels. D’ailleurs, ma grand-mère l’admirait, ma mère aussi et moi également. Trois générations qui connaissent et admirent l’actrice.
-La boutique liée à l’expo. Des mugs et des stylos certes mais surtout ; il y a un large choix de livres sur elle dont le catalogue, très bien réalisé, de photos et d’affiches de ses films. Ainsi que la peluche du chat roux de Breakfast at Tiffany’s et des foulards (qui sont à Audrey ce que le rouge à lèvres rouge était à Marilyn).
-La National Gallery –Of Course !- musée très sympa dont l’entrée est gratuite !
Je n’ai pas vraiment aimé :
-L’exposition est courte ! (en même temps, Audrey on en a jamais assez).
-Il y a beaucoup de monde pour les deux petites pièces qui lui sont consacrés. Faîtes comme moi, l’exposition à l’envers sinon vous attendrez un (long) moment pour voir chaque photo.
-Très peu d'explications sur la vie de l'actrice, en dehors des légendes sous les photos. Certes, elle est très connue mais quelques petits rappels ne font pas de mal.
 
BONNE VISITE ! :) 
Exposition Audrey Hepburn: Portraits of an Icon à la National Portrait Gallery jusqu'au 18 octobre 2015.
St Martin Place, Londres.

samedi 20 juin 2015

LA PANTHERE OSE


Je reviens avec une note gourmande J  Je vais vous parler d’un bar-restaurant : La Panthère Ose.

Situé dans un de mes arrondissements favoris, le IXème, La Panthère Ose est un vrai coup de cœur. Initiative de deux amis et d’une cuisinière brésilienne, l’endroit est super sympa et on y mange TRES bien.

 
 
 Au menu :
 
Le Trio du Boucher : onglet, bavette et hampe de bœuf servis avec une sauce et des frites maison.

 

La Moqueca : plat brésilien à base de poisson, légumes de saison, riz et eau de coco.

En dessert :
La Sensation de coco, gâteau à la noix de coco, très léger et moelleux.
 
Le Délice au Citron, spécialité de la maison, dont tout le monde parle et à juste titre, je serai capable de revenir juste pour lui !
 
J’y suis allée pour l’apéro et pour dîner. Avec les beaux jours, nous sommes restées en terrasse et en dehors du bar, je n’ai pas visité l’étage inférieur qui peut se transformer en dance floor. Le lieu peut se privatiser et quand nous y sommes allées, il y avait un enterrement de vie de jeune homme et une très bonne ambiance !
Un endroit que je vous recommande vivement pour boire un verre, dîner ou pour faire la fête.
42 rue Rochechouart
75009 PARIS
01 48 78 31 86
 
Crédit photo: MELUSINE  (merci !)
 

dimanche 19 avril 2015

1971 Année scandaleuse


La Fondation Pierre Berger consacre une exposition à la collection printemps / été de l’année 1971.

Lorsqu’il rencontre Paloma Picasso toute vêtue d’un style des années 40 (turban sur la tête, pantalon large), YSL tient le thème de sa nouvelle collection. Il l’intitulera « Quarante » ou « Libération ». Un hommage à la mode des années de guerre et d’occupation.



Les modèles de la collection sont présentés tout le long de la salle d’exposition.
Sous des échantillons de tissu et annotations du couturier :

Ou bien sous les unes scandalisées des journaux de l’époque :

Parce que la collection fît scandale. On ne pardonne pas au petit génie de la couture cette inspiration des années les plus noires de notre Histoire.


 
Une vidéo vous montre le défilé et vous y verrez les têtes désabusées et scandalisées regardant les mannequins. Il y a même des extraits du JT de l’époque.
 
Mon coup de cœur (et d’ailleurs j’ai décidé que ce serait l’objet du mois) est la robe aux motifs sortis tout droit d’une amphore athénienne. Erotiques et explicites.

 
J’ai aimé :

-Le sujet de l’exposition : le scandale de la collection d’un des plus grands couturiers français qui, si elle a été un fiasco auprès de ses pairs, a été une véritable révolution dans la garde-robe féminine.
La Haute couture et le prêt-à-porter seraient-ils ainsi liés ?
Représenter 44 ans plus tard la dite collection est une initiative (même si elle n’est pas du Maître lui-même) qui me plaît énormément.
-La collection. Un hymne au kitsch. Il y a des tenues que je verrais bien dans le prochain film de Pedro Almodovar. Ou dans ma garde-robe.
 
Je n’ai pas aimé :
-Ne pas pouvoir payer mon entrée en CB. Je n’ai jamais de cash sur moi. On m’a refusé la carte bleue pour 7euros. J’ai alors demandé un catalogue en plus de mon entrée. Là, on m’explique que tous les catalogues présentés à la caisse sont justes là en exposition. Le catalogue est en vente, à la boutique, au premier étage. Premier étage accessible après avoir vu l’expo et donc après avoir payé mon entrée. Je remercie une nouvelle fois la jeune femme derrière moi qui m’a donné les 7 euros en cash pour que je puisse payer en CB son entrée et la mienne. A 14 euros, c’est bon, ils prennent la CB.
Quand on est la fondation d’un génie du XXème siècle, faudrait penser à être au point niveau technologies.
-Ne pas pouvoir prendre de photos. Je comprends que cela soit interdit pour des tableaux. Mais pour des vêtements ? Pour vendre le catalogue que l’on ne peut pas acheter à l’entrée ?

Je vous laisse aller voir toutes les créations de vous même. Bonne visite :)

Exposition Yves Saint-Laurent 1971: l'année du scandale jusqu'au 19 juillet 2015.
www.fondation-pb-ysl.net/
Crédit photo: ParisBouge / Libération/ Fondation Pierre Bergé.